La sédentarité est partout dans les médias — et pour une bonne raison.
L’Agence nationale de sécurité sanitaire (Anses) alerte : rester assis trop longtemps nuit gravement à la santé.
Ses nouvelles recommandations, publiées en octobre 2025, appellent à interrompre les périodes prolongées de position assise au moins toutes les 30 minutes.
Une mise à jour importante qui consacre enfin ce que de nombreux experts en ergonomie défendent depuis des années : le mouvement au travail est une nécessité, pas un luxe…
Un constat unanime
Selon l’Anses, la sédentarité excessive est désormais un facteur de risque majeur, au même titre que le tabac ou une mauvaise alimentation.
– En France, les adultes passent en moyenne 7 heures par jour assis. BFMTV+1
– L’Anses souligne que plus de 37 % des adultes restent assis plus de 8 heures par jour. Anses+1
– Ces périodes prolongées de sédentarité sont associées à un risque accru de diabète de type 2, obésité, maladies cardiovasculaires, cancers. Anses+1
Autrement dit, faire du sport ne suffit pas. Santé Magazine
Le bureau assis-debout : une réponse concrète et quotidienne
Ces nouvelles lignes directrices renforcent la place du mobilier actif dans la prévention santé au travail : aider chacun à rompre la position statique sans perturber son flux de travail.
Le bureau assis-debout permet de :
– Alterner les postures naturellement au fil de la journée ;
– Réduire les effets de la sédentarité sans nécessiter d’interruption longue ;
– Maintenir la concentration tout en sollicitant le corps de manière plus équilibrée ;
– Favoriser une culture du mouvement au sein des équipes.
L’Anses parle d’un véritable « enjeu de santé publique » : au bureau, à la maison, dans tous les espaces de travail, il devient essentiel d’intégrer des solutions ergonomiques qui encouragent l’activité plutôt que l’immobilité. (France Info)

